Urbanisme | Ville Saguenay
Le département d’urbanisme de la Ville de Saguenay a mandaté LUM design afin de concevoir des dispositifs d’interaction physique (DIP) pour favoriser la participation citoyenne aux démarches de consultations publiques dans le cadre du projet « Renforcement des centralités par le développement de milieux de vie durables ». Les interactions seront ensuite compilées sous forme de données et interprétées en visualisations de données afin de faciliter la transmission et la compréhension des résultats.
Résolution de problème
Soucieuse d’augmenter la participation citoyenne lors de ses consultations publiques, l’équipe d’urbanisme de la Ville de Saguenay s’interroge : comment susciter l’intérêt public pour ses activités ? C’est ici qu’intervient l’équipe de LUM design ! Habituée de créer des modules ludiques et colorés pour attirer les sens et la curiosité de la population, LUM design réalise deux (2) dispositifs mobiles, composés chacun de trois (3) modules.
Ces dispositifs, installés dans les bibliothèques du territoire pour une période de douze (12) semaines, agissent pour dynamiser l’interface de dialogue entre la Ville et sa population, en en faisant un espace de jeux. Et ça marche ! Après quelques semaines seulement : les interactions affluent !
La co-création de l’avant!
Fidèle à ses habitudes, LUM design a mis en place un processus de co-création avec Saguenay, de façon à stimuler et engager tous les cerveaux disponibles dans l’idéation et la conception des dispositifs. Si deux têtes valent mieux qu’une, imaginez ce qu’on peut faire avec cinq (5), dix (10) ou même vingt (20) têtes ! Et nous avons été servis puisque la fluidité des communications et l’échange ouvert, le dialogue et la compréhension des diverses réalités ont favorisé un espace de création riche et foisonnant.
Un long travail invisible…
Ce que le public voit des dispositifs d’interaction physique (DIPs) s’arrête souvent aux installations — voir les visualisations de données qui en résultent, mais le lien entre les deux peut lui sembler a priori ténu, puisqu’il y a un intermède de temps entre l’interaction, sa compilation, son analyse et son interprétation. Les DIPs sont comme des mycètes. Ce qu’on voit, ce sont les champignons, mais sous leur pied se cache le mycélium et sous les DIPs se déploie tout un travail souterrain qui commence avec la création et s’étend de l’installation à l’entretien jusqu’à la transposition des résultats sous forme de visualisation de données.
Plusieurs défis se dressent sur le chemin de ce long travail invisible : il faut décomplexifier les enjeux sans les rendre simplistes, stimuler les interactions sans les orienter, ludifier des sujets sérieux, trouver les données les plus pertinentes à aller chercher, anticiper des catégories à croiser, etc., pour intégrer des mécanismes de collectes de données efficaces dans nos designs. Mais encore, la réalité physique des modules, des espaces où ils sont installés et, dans ce cas-ci, la nécessité de pouvoir les transporter facilement d’un lieu à un autre mobilise l’ingéniosité de notre scénographe, Stéphan Bernier, et de notre designer, Marielle Jennifer Couture. Cette équipe du tonnerre est passée maître dans la réalisation de structures concises, modulables et amusantes.
Un projet d’envergure !
Force est de constater la popularité croissante de nos DIPs et toute l’équipe de LUM design en tire une grande fierté. Ces conceptions uniques ont un potentiel immense.
Ce projet qui met en place deux (2) dispositifs nomades, en action pendant douze (12) semaines dans douze (12) localités de Saguenay est le premier de cette envergure pour nos dispositifs mobiles, disponibles à la location. C’est aussi, à notre connaissance, le premier projet de consultation publique à utiliser le design d’interaction physique.
Nous nous réjouissons de constater que LUM possède la capacité de concrétiser des idées abstraites, en les matérialisant de manière ludique et que ça fonctionne!